dimanche 4 novembre 2007

2 mois déjà...

Deux mois, oui, le temps passe.

Deux mois durant lesquels des tas de choses ont eu lieu...

1) le mariage de JH & Vava
... et notre chorale improvisée qui, en fin de compte, s'en est pas mal tiré :-)

2) les vacances studieuses en Bretagne
(du 15 au 29 septembre)... très chouettes !

3) la demande en mariage de mat...
... et j'ai dit oui ;-)... le 28 septembre à Vannes.

4) l'examen écrit
(le 8 octobre)... que j'ai réussi !!!

... et... et... l'oral est lundi :-((( je meurs de peur.

et puis je suis amoureuse.
na !

samedi 1 septembre 2007

Les gens sont cons...

Je le dis depuis longtemps... à juste titre, c'est certain.

1) La personne censée avoir la clef du local n'est pas venue à la répétition aujourd'hui...

2) La soeur du marié ne chante pas, sans même nous l'avoir jamais dit officiellement... Le prétexte fallacieux ? elle n'a jamais été prévenue officiellement, et elle n'a jamais dit qu'elle chanterait... La meilleure, c'est que l'idée est née d'une conversation entre elle et la future mariée...

3) Les mariés ont engagé une soliste pour l'Ave Maria... et la chorale, elle, n'aura qu'à chanter les pièces de Mozart difficiles à apprendre et ardues... et se faire eclipser par la pièce majeure qui ne lui sera pas confiée... Mais comme c'est le cadeau qu'il fait à son frère, et comme il tient à tenir ses engagements vis-à-vis des chanteurs qui ont travaillé pour préparer cette prestation, et comme il est bien élévé,... il a dit que nous chanterions quand même, mais qu'il faisait savoir officiellement aux mariés qu'il serait présent à contrecoeur...

4) Un italien (et son beau-fils arménien) a menacé de nous casser la gueule parce que nous avions roulé sur son allée de garage fraîchement bétonnée alors que rien ne le signalait, et que, dès le départ, nous n'avion manaifesté aucune velléité de fuite ni de mauvaise foi... La police a dû intervenir.

... Mais Cassiopée m'a fait une fête terrible en me voyant tout à l'heure :-)

CQFD, les gens sont cons.

mercredi 22 août 2007

Le soldat rose

Décidément j'aime vraiment bien M, alias Mathieu Chédid.

"A tes souhaits"...

Je trouvais déjà la chanson terriblement émouvante; je viens de découvrir le clip, ces grands yeux verts et cette bouche rose à croquer !... Je fonds :-)

Chapeau bas, Monsieur M !

De la douceur à l'état brut.

Je vous laisse juger.

Tes souhaits c'est pour les autres - Ton souhait s'rait d'etre une autre - Tes souhaits tu les gardes pour toi - Tes souhaits on n'les entend pas - Comme une pensée Kleenex - Comme un pretexte - Un vieux reflexe - A tes souhaits - A tes souhaits - A tes souhaits - A tes amours - Pour toi j'y penserai tous les jours - Tes souhaits tu les déguises - Tes souhaits c'est ta hantise - Tes souhaits tu les aiguises trop - Tes souhaits toujours t'enlisent - Alors que tu est belle - Tellement plus belle - Que toutes ces inconnues - A tes souhaits - A tes souhaits - A tes souhaits - A tes amours - Pour toi j'y penserai tous les jours - Tes souhaits - Tes souhaits - Tes souhaits - Tes souhaits - Tes souhaits - Tes souhaits

jeudi 16 août 2007

Mon frère :-)

Alors voilà.
Merci hug, merci grand-papy, merci grand-mamy, merci tonton coussin, merci teita, merci fouad, merci jeddo, merci vous tous !
Je viens de parler au téléphone avec mon frère. Un peu violent au début : de part et d'autre, hein !... et puis, petit à petit, nous nous sommes adoucis. Et j'ai bien voulu écouter ce qu'il voulait me dire; mon armure ébréchée s'est laissée un peu traverser.
Je ne sais plus très bien ce qu'on s'est dit. Après s'être enoyés quelques stupidités et avoir exprimé des velléités de règlements de compte en tous genres... j'ai l'impression que l'on a commencé à se parler. J'écoutais ce qu'il disait. Il écoutait aussi.
A la fin de la conversation, nous étions biens (ou mieux ?) tous les deux.
Et puis j'étais émue aussi. J'imagine lui aussi.
On s'est quittés en frères :-)
P.S. : quasi -9 !

jeudi 9 août 2007

Chose promise,... !
















Je vous avais dit que je vous la montrerais !
'suffit juste d'être un peu patient :-)
... et aussi d'avoir une maman qui a passé la soirée d'hier à me la photographier !
Merci maman !
... et bonne nuit à tous.
















Alors ? Hein ?
Keskevouzendite ?

C'est-y pas beau ?

Ah oui ! je ne vous ai pas dit : elle a exactement 105 jours sur les photos.

mardi 31 juillet 2007

voilà une nouvelle journée...

... qui s'achève sans fausse note :-)
J'ai tout bien mangé ce que je pouvais, et j'ai même déjà préparé mes picnics pour demain : petit-déjeuner, déjeuner et goûter ! waw ! de quoi se lever de bonne humeur et avec assez d'énergie pour qu'aboutisse la tâche ardue que j'ai commencé aujourd'hui : ranger mon bureau !!!

Il est un peu plus de 23h... et je suis de bonne humeur. Je me sens légère et sans colère. Sans peur non plus : mon namoureux est embarqué dans une discussion révolutionnaire - et ça lui va bien - tandis que, moi, je l'écoute distraitement, de loin, avec tendresse... et je sais à cet instant que nous serons heureux :-) (merci tonton coussin !)

Bonne nuit à tous :-)

On arrête les conneries !

Ben voilà... Ces derniers jours n'ont pas été les plus fructueux en matière de régime... J'ai un peu levé le pied, il faut bien le dire...
Mais ça ne fait rien. Juste une parenthèse...
Et donc me revoilà pleine de bonne résolution, et parole ! tonton coussin pourra être fier de moi !
euh... je dois avouer cependant que j'ai de drôles de façons de m'y remettre... ce midi, j'ai rien trouvé de mieux à faire que d'acheter un pantalon dithyrambique, sublime, très élégant, mais... TROP PETIT ! Assez grand quand même pour que je puisse l'essayer et me rendre compte qu'il est tout ce que j'ai dit... mais suffisamment trop petit pour que je ne puisse pas le fermer !!!
Donc voilà, plus le choix ! Il faut continuer... pour pouvoir parader dans mon superbe achat, et pour que tonton coussin - qui veille dorénavant à chaque seconde - soit fier de moi :-)
Oui. c'est vrai.
La parenthèse que j'évoquais plus haut comporta des événements terribles qui, bien qu'ils ne soient pas la cause de cette parenthèse (il faut rester honnête, hein :-) !) m'ont pernicieusement incité à croire que je pouvais m'autoriser à la faire durer.
Vendredi 20 juillet, grand-mamy est morte.
Vendredi 27 juillet, tonton coussin (alias Georges) est mort.
Grand-mamy est morte...
Sans bruits, sans longues souffrances, soudainement. Elle est tombée, et s'en est allée, inconsciente, quelques heures plus tard. Sans drame, après une longue vie, joyeuse et gourmande, pleine d'énergie.
Nous lui avions rendu visite une dizaine de jours auparavant, Mat et moi, avec la petite Cassiopée que nous lui avions présentée. Et cela m'a rassuré, je ne sais pourquoi.
L'enterrement a eu lieu mercredi 25 : un bel enterrement... parce que la réunion de famille qui suivit fut vivante et chaleureuse. Un rassemblement qui fait plus de bien que de peine. Un bel enterrement donc.
Je n'étais pas vraiment triste. Ce n'était pas triste : grand-papy était venu la chercher.
***
Tonton coussin est mort...
La nouvelle tombe comme un glaive. Une impossibilité qui se dresse monstrueuse et impassible; un repère qui disparaît du monde visible.
Et tout va très vite et se bouscule. Les questions (quand est l'enterrement ? comment est-ce arrivé ? a-t-il souffert ? mon passeport est-il en cours de validité ?) et les doutes (pourquoi ? pourquoi maintenant ?) et les angoisses (et moi ? et demain ? et après ?) s'entrechoquent sans logique ni répit.
Georges était l'homme le plus formidable de la terre (!)... Tout d'amour et de tendresse. Un homme solide comme un roc, ben non, pas tant que ça finalement... Une bienveillance et une protection absolue :-)
Une fois les premiers signes d'abandon passés - et les sanglots et les hoquets et la révolte - l'apaisement est proche. Sûrement, c'est lui qui veille déjà :-) Je le sais là, tout près de chacun de nous, qui nous protège et nous rassure.
***
J'ai voulu aller au Liban, pour être là, près de Jacqueline, Danielle et Philippe, et pour le saluer une dernière fois. Et puis non, ce n'était pas "raisonnable", et plus qu'une présence, cela aurait été un souci de plus pour Jacqueline.
Je suis donc restée. Maman est restée. Mathias est resté. Nous sommes restés ici, dans notre plat pays, avec notre chagrin et nos prières. Avec nos espérances réunies. Et samedi soir, je nous ai invités tous les trois au restaurant "à la santé de Georges" ! ... et ça m'a fait du bien :-)
J'ai appris vendredi soir, quelques heures après la triste nouvelle, que Xav partait, lui... sans en avoir rien dit à personne, sans même s'en soucier dirait-on. Et ça m'a mis en colère, en terrible colère; les dents serrées, en respirant à peine, et avec les yeux mouillés, j'ai écrit ceci, d'une traite et sans réfléchir :
"Alors voilà.
Je viens d'apprendre par papa que tu avais décidé sur un coup de tête de réserver un billet d'avion pour te rendre à l'enterrement... pourquoi pas...
mais sans en parler à personne, en douce, je trouve ça navrant.
Mathias m'a téléphoné ce midi pour me dire que si maman ou moi ou qqun éprouvait le besoin d'y aller, il nous offrait toutes ses maigres économies- 700 eur - juste de quoi payer un aller-retour, via british airways, après consultation sur internet, me dit-il...
Alors, oui, ça, c'est de la famille. C'est de l'amour.
En même temps, voici ci-dessous la réponse que j'ai promise et qui tourne depuis deux mois dans mes pensées quotidiennes, tant je voulais pouvoir trouver les mots justes.
Tant pis si ils sonnent faux, les voilà en vrac :
Si on part du postulat que nous nous aimons -- et nous nous aimons terriblement tous, sinon ça ne ferait pas si mal -- je pense que la question évidente n'est pas de savoir si nous voulons discuter, mais plutôt vivre.
Les douleurs, les malentendus, les maladresses, les conneries, les souffrances nés de la famille ne sont jamais que le lot de chacun, de tout être vivant et pensant, à des degrés divers cependant.
Les digérer, les surmonter, les avaler, les refuser, les colmater ou les étouffer, ... n'appartient qu'à chacun.
Et je reste persuadée qu'aucune souffrance de la sorte ne se cicatrise au sein du giron familial, mais bien à force d'un parcours personnel, de démarches auprès de professionnels, d'introspections, ou simplement au hasard d'une rencontre (mais je ne crois pas au hasard) ou d'une phrase vue sur une affiche ou de tout autre message qui nous permette d'avancer.
Donc voilà, nous voir, oui, c'est toujours possible... Inventorier le passé est stérile et débile.
Par contre, quand ta sœur t'envoie un message, à toi et aux tiens, pour se serrer les coudes devant le décès de grand-mamy, qu'elle dit non, ce n'est pas triste, qu'elle vous embrasse... Là, ça aurait eu un sens de répondre.(mais tu ne l'as pas fait).
Pour le Liban, c'est pareil. Pour tonton coussin, c'est pareil. Y aller en douce, sans même se préoccuper du chagrin des autres, sans se demander si ça ferait du bien à qqun d'accompagner, ne même pas descendre de son bunker en cas de pareille catastrophe, ou en tout cas,de réalité si abrupte, ça n'a aucun sens. Et c'est indéfendable.
Et aucune réunion familiale ne pourra jamais remplacer la vie tout simplement.
C'est cela que je demande depuis le début : nous voir et avancer, pas compter.
Ça me paraît l'évidence et la simplicité mêmes.
C'est envoyer un mot doux en cas de coup dur. C'est trouver normal, en emmenant son namoureux au resto que tu nous a fait découvrir (le liban vert) de laisser à ton intention une bouteille d'arak dédicacée en cadeau pour ton prochain passage, c'est d'être étonnée en y retournant 2 mois plus tard avec gabriel, d'apprendre que la bouteille t'y attend toujours parce que tu n'y es pas encore retourné.
L'amour et la famille, c'est ça, c'est pas la sclérose passéiste qui consiste à ne pas cicatriser tant que les autres n'ont pas daigné en baver suffisamment pour payer tous les malheurs qu'ils nous ont fait subir bien malgré eux. Devenir adulte, c'est digérer sa propre famille, pas seulement celle des autres.
Pour le Liban donc, je remercie publiquement mon tendre namoureux de sa tendre proposition, et la décline en toute simplicité parce que je pense être d'un plus grand soutien à jacqueline et aux siens après le premier choc passé, une fois que le vide commence à s'installer insidieusement.
Et je déplore publiquement cette familiarité exemplaire que tu t'efforces d'arborer, et qui n'est en fait qu'une cruelle incapacité d'exprimer le moindre amour à ceux que tu prétends tant aimer, qui - bordel !- t'auront donc fait souffrir jusqu'au bout puisque ceux-là mêmes que tu aimes tant, ne daignent même pas participer à une mascarade de merde, mais qu'ils ont tout simplement l'indécence de manifester leur affection, comme ça, au détour d'un tournant, sans même prévenir.
Alors voilà.
Les trous-du-cul aussi auront des comptes à rendre."
Note : après relecture et conseils avisés, j'ai envoyé mon mail dimanche soir, en supprimant la fin (en rouge ci-dessus)... pour ne pas provoquer l'irréversible. Et parce que le simple fait de l'avoir écrit était suffisant en fin de compte.
***
Mais puisque je vous dis qu'on arrête les conneries !
Ah ! et vous étiez prévenus ! et depuis le début !
d'ac... je reprends ce putain de régime, sous l'oeil bienveillant de tonton coussin.

lundi 16 juillet 2007

Cassiopée

Il était temps de briser quinze longs jours de silence, hein ? Surtout que j'ai rien dit, mais en fait il s'est passé des tas de choses terribles durant ces deux semaines; un peu comme un séjour improvisé dans la quatrième dimension.
tùdù dùdù tùdù dùdù
Tout a commencé par une mauvaise grippe, mais ça, je vous l'ai déjà raconté.
Et puis le travail a repris, un mercredi je me souviens, ça allait, mais j'y allais tout doucement car j'étais encore sacrément malade.
La fièvre, les chauds-froids, le délire aidant... je me mis activement en recherche de ce cadeau-là que j'avais décidé depuis quelques mois déjà d'offrir à mon namoureux. Ce cadeau-là qui n'était pas comme les autres, et que je voulais lui offrir à l'occasion de sa dernière année... un coup de pouce pour la dernière ligne droite. Un cadeau thérapeutique, en somme :-)
J'y avais déjà pas mal réfléchi, j'en avais parlé quelques fois, avec mon grand frère qui m'avait conforté dans mon idée, avec Stéphane aussi qui trouvait que c'était bien pensé... Et bien sûr avec l'intéressé, histoire de tâter le terrain et de me rendre compte si, vrai de vrai, il vivrait ce cadeau comme une complicité de tout les instants ou bien s'il se sentirait prisonnier d'une corvée inéluctable.
Bref, j'avais bien analysé la situation, envisagé toutes les hypothèses, du moins c'est ce que je croyais.
Je me mis alors à faire des recherches actives, et à passer tout le temps que me laissait le virus en rémission, à lire tout ce que je trouvais sur internet, à consulter un livre que j'avais acheté aux puces, à interroger qui pouvait m'aider... Et puis, au détour d'un site, j'ai déniché la merveille : 8 semaines environ, noire et feu, née d'une maman golden retriever et d'un papa bâtard... Le rêve !
J'ai passé des coups de fil, pris des renseignements et mis une option... et puis, quand tout a été certain, j'ai prévenu mon namoureux de la surprise qui l'attendait (parce qu'il faut rester réaliste, hein, une surprise c'est chouette, mais quand elle nécessite des investissements préalables, paniers, laisses, croquettes, gamelles, jouets, et le tout prêt à accueillir le cadeau en question, il faut bien se résigner à entailler le côté ultra-romantique du secret absolu, et composer avec la réalité de la chose).
Alors samedi dernier, nous avons fait la route jusque Bruxelles, et je vous passe les détails d'organisation préalables au départ parce qu'ils ne sont pas chouettes à raconter.
Et nous arrivons au refuge où se trouve la petite merveille.
Première désillusion : le chiot ne se trouve plus dans un petit refuge à "caractère familial" abritant une vingtaine de chiens à peine, mais bien dans la plus grande S.P.A. de Belgique, j'ai nommé : Veeweyde.
Deuxième désillusion : le chiot est malade, la toux des chenils, mais "rien de grave, y'a qu'à lui donner des antibiotiques pendant une semaine, voilà la prescription"...
Troisième désillusion : pas la peine d'espérer une explication, ou même une réponse à ma question répétée : "Dites? C'est grave?"...
Mais - première joie - la petiote est adorable, et semble nous adopter tout de suite, sans crainte, ni méfiance.
Le reste du week-end se passe comme dans un rêve, nous trimbalons Cassiopée partout où nous allons et nous sommes tout de suite charmé par cette boule de poils, qui, bien qu'elle dorme beaucoup (mais c'est normal puisque c'est un chiot), nous fait rire et nous attendrit chaque seconde par ses airs patauds et sa mine fatiguée quand nous prétendons la promener sur une distance supérieure à 20 mètres. Elle se couche et elle pleure... jusqu'à ce que nous acceptions de la porter, trop drôle !
Mon namoureux - deuxième joie - n'en finit pas d'avoir les yeux qui brillent et s'affaire à tout bien assumer, les pipis, les promenades, les cacas, les médicaments à donner, et tout et tout.
Lundi, par acquis de conscience, nous l'amenons chez le vétérinaire, qui lui fait une injection d'antibiotique, se montre assez rassurant, mais nous recommande néanmoins de rester vigilants.
Mardi soir, la petite est apathique, refuse de manger, de jouer, de marcher... Bref - troisième désillusion - nous sommes contraints de constater que son état s'aggrave, et nous nous interdisons d'envisager le pire, chacun à des degrés différents, en fonction de notre résistance face à l'idée même de la mort.
Mercredi matin, rebelote chez le vétérinaire, mais cette fois - quatrième désillusion - on ne rigole plus : ce qu'il craignait est arrivé et il se montre très pessimiste. Il décide donc de garder la malade, nous pouvons téléphoner pour avoir des nouvelles.
Nous rentrons en silence et les yeux mouillés, et moi aux aguets, me disant sans cesse que mon cadeau thérapeutique, bien loin de remplir sa fonction, est en train de produire l'effet totalement inverse à celui escompté... Ben oui - cinquième désillusion - mon petit namoureux se liquéfie, plein de larmes et sans un mot.
Le soir cependant, nous apprenons que son état n'est peut-être pas catastrophique, mais personne à ce moment n'ose vraiment formuler un espoir, même si (toujours indicible) nous le sentons pertinemment qui lézarde à la recherche de la moindre faille pour s'y engouffrer.
Le lendemain, l'espérance grandit. Les nouvelles sont plutôt bonnes et - troisième joie... mais toute petite et contenue - nous nous surprenons à croire que tout ira bien, mais sans bruit, sans emphases... chuut... il ne faut pas réveiller la fatalité... Et pourtant, le soir - quatrième joie - Mat va rendre visite à la petiote malade et il la découvre bien vivante.
Vendredi, nous espérons tout à fait et - cinquième joie - quand nous allons la rechercher le soir, nous la retrouvons pleine de vitalité et qui court vers nous, apparemment assez contente de nous revoir !
Ouf... Le cauchemar est terminé.
Eh oui, cela fait maintenant dix jours que nous avons adopté une adorable petite chienne de plus ou moins deux mois et demi... Nous l'avons appelée Cassiopée.
La prochaine fois, je vous la présenterai.

vendredi 29 juin 2007

je me traîne...

Ouaip !
Pas terrible... je suis toujours malade. J'ai pas travaillé hier, et n'ai rien fait du tout depuis, si ce n'est me traîner d'un lit à un fauteuil et d'un fauteuil à un autre.
Ah si ! ce soir, j'ai décidé d'aller en vitesse chez ikea, juste avant la fermeture, pour acheter une chaise de bureau fabuleuse à 20€.
Pas terrible comme idée. Quoique il n'y avait quasi plus de monde et donc j'ai pu arriver très vite à repérer la dite chaise; à noter les référence, et à retrouver dans le hangar les deux paquets correspondants que je devais emporter vers les caisses. C'était sans compter sur le fait que j'ai une crève d'enfer, qui m'a terrassée en traître juste avant la victoire, et qui m'a obligée à tout abandonner sur places (mes paquets et mes rêves de chaise de bureau :-)) pour rejoindre la sortie d'un pas mal assuré et ralenti, afin que, à l'abri dans ma voiture, je puisse respirer le plus calmement du monde; tout doucement, consciencieusement...
Et puis, je suis rentrée chez moi, j'ai cherché un puf pour l'asthme... puf ! puf ! ouf ça va mieux !
Je m'apprête maintenant à savourer la douceur d'une soirée aussi calme qu'insipide, entre fauteuil et lit, à me reposer doucement; en espérant que cette putain de crève me lâche enfin !
Bizatous !
Ah oui, -7,2 cette pm !


mercredi 27 juin 2007

Je suis malade

ouaip !
c'est tout ce que j'ai à dire ce soir.

mardi 26 juin 2007

HELP !!!

Bon, un petit coup de gueule à tous mes admirateurs, suiveurs, aimeurs, voyeurs et amateurs en tous genre : c'est pas tout de lire, hein ! 'faut aussi répondre, encourager, faire rire, raconter, exprimer, radoter, dire en passant, chanter, crier, fredonner, laisser tomber un juron, se perdre dans des pensées labyrinthiques, jouer au chat et à la souris, se perdre en mots, faire des confidences, donner le change, sur tous les tons, dans toutes les langues et de toutes les façons...

Je me sens seule !
abandonnée, désoeuvrée, en terre ennemie, en manque d'amour, en pleine forme, en recherche d'autre chose, en quête de bonheur, en porte-à-faux, entre deux chaises, si près de l'horizon parfois, en confiance de plus en plus et amoureuse tout le temps.
A bon entendeur... :-)
P.S. : - 6 ce soir !!!

Rose, "La liste"




C'est une chanson que j'ai entendue par hasard, il y a trois jours à la radio. Moi qui n'écoute jamais la radio... j'ai réitéré l'exploit hier pendant 2,5 heures en espérant l'entendre à nouveau; sans succès, évidemment.

Je l'ai trouvée sur Internet ce soir. Je l'ai ré-écoutée. Décidément, j'aime beaucoup.

Je t'en avais parlé, Granchio mio, alors je te l'offre :-) un peu bobo, un peu fleur bleue, un peu comme tout ce que j'avais envie de te dire, là, tout de suite, où je me trouve en cet instant... :x

(ça veux dire amoureux cette émoticone)


Une phrase d'anthologie (et bis repetita !)

Je l'ai trouvée par hasard, sur le blog d'une inconnue, alors que je recherchais dans Google la chanson que j'avais entendue par hasard, et dont je n'avais aucune idée ni du titre, ni de l'interprète... et je suis tombée sur ceci (qui m'a fait mourir de rire) :

"Selon Nicolas Sarkozy, le préservatif représentera désormais la droite.

Ils estiment que le préservatif représente le mieux l'image actuelle de l'UMP.

En effet, le préservatif tolère l'inflation, vide les bourses, ralenti la production, détruit la prochaine génération et surtout protège les glands.

Enfin, il vous donne un sentiment de sécurité alors que vous vous faites baiser !

Envoyez ce message, ça peut nous tirer d'une belle merde"

Ben oui, vous avez deviné... c'est une spéciale dédicace à mon namoureux :-)

dimanche 24 juin 2007

"Les facs de lettres sont le berceau des élites d'extrème-gauche" (sic)

Voilà une phrase d'anthologie entendue lors de mon déplacement professionnel à Nantes et que je conseille à tout un chacun de ne pas oublier, tant elle est drôle. Il faut dire que le contexte ajoutait au caractère incongru de la phrase puisqu'elle fut prononcée par le chef comptable d'un groupe renommé, alors que nous mangions au milieu d'une dizaine de ses collègues, une bouffe infâme prodiguée à prix modique par l'entreprise, et le tout en un temps record de 18 minutes 35 centièmes...

*****

Le bilan de cette semaine à Nantes ne fut ni bon ni désastreux, sur le plan diététique j'entends car pour ce qui est du plan philosophique, je vous invite à relire le premier paragraphe supra.
Mon poids est resté stable, malgré deux écarts volontaires, et tous les autres qui ne l'étaient pas : essayez de manger un repas diététique et non saturé en matière grasse quand vous vous tapez une cantine où l'on vous propose un vaste choix de (trois!) plats, mangeables certes, mais sans trop mâcher :-)

Je suis donc passée en phase 2 sur ce bilan provisoire : -5,5... mouais... ça pourrait être mieux.

*****

Hier nous sommes allés voir au cinéma un documentaire sur Verges (que je l'ai toujours trouvé fascinant et séduisant, cet homme!) et le passage où l'on interviewait un Algérien anciennement condamné à mort pour ses actions de résistance au moment de la guerre d'Algérie m'a particulièrement frappé. Il disait (le plus fidèlement possible, mais de mémoire) ceci :

"A Fresne, nous étions 1.200. Sur les 1.200, il y avait 200 lettrés et 1.000 analphabètes. Il faut savoir qu'au bout d'une année il y avait 1.200 lettrés, et dans les deux langues : en arabe et en français. C'était révolutionnaire. Car la révolution, ce n'est pas seulement cette bête sauvage qui mange les meilleurs de ses enfants, mais qui les sauve aussi."

*****

Une autre phrase, de Verges cette fois, à qui on reprochait d'avoir défendu K. Barbie et à qui on demandait s'il défendrait également Hitler :

-- "Je défendrais Bush aussi."
-- "A quelle condition ?", demande le journaliste
-- "Qu'il plaide coupable."

Waw...

mercredi 20 juin 2007

Pas de balance... hm... hm...

Bon, me revoilà !
Ce séjour à Nantes se passe... mais ce n'est pas évident : beaucoup de travail, beaucoup de choses à gérer, des clients sympathiques mais ultra-pressés : déjeuner à la cantine en moins de 30 minutes chrono et tout compris (y aller, en revenir, passer commande, reporter son plateau... et manger quand même !)
L'hôtel est très bien, agréable. Le temps est le plus souvent doux, parfois pluvieux.
Et je dois dire que, malgré quelques faiblesses ou entorses, je ne gère pas trop mal ma barque calorique ou culinaire ou gastronomique ou lipidique,... j'en passe et des meilleures :-)
Le vrai problème, c'est que je ne mange quasi jamais les en-cas prescrits, et que (malgré les efforts à la commande) les menus sont certainement plus gras que recommandés (beurre dans les légumes, huiles dans les salades, ...)
Le hic, le vrai :-) c'est que ce soir j'ai mangé quelques mignardises avec mon café :-) mais je ne culpabilise pas, cela m'a fait plaisir ;-)
Bref, nous connaîtrons le verdict de cette semaine cahotique à mon retour où je m'empresserai d'interroger Madame Balance.

Sinon, plus doux et plus tendre : mon namoureux m'a envoyé un sms si charmant qu'une partie de mon malaise de cette après-midi s'est envolé !!! Ah... la magie des mots :-)
Oui, il fait étouffant dans les bureaux la journée et nous ne souffrons pas vraiment de la chaleur, mais plutôt de cette impression de "manque d'air", comme si inlassablement depuis des mois, tous ces gens qui gravitent dans ces bureaux et couloirs tristes de hangars préfabriqués, respiraient les mêmes particules d'oxygène mille fois saturées en résidus de tous genres...

Vous me manquez tous.

dimanche 17 juin 2007

"Il pleut sur Nantes..."


Depuis longtemps déjà je rêvais d'y aller, à cause de la chanson de Barbara... Je n'ai jamais fait que la traverser, au mieux y ait fait une halte pour un dernier repas en bord de mer avant de quitter la Bretagne.

Jamais je n'avais imaginé que c'est le travail qui m'y mènerait, et pourtant ! demain je décolle à 7.00.
Et je passerai une semaine de travail (concentré et ardu) à Nantes-la-Belle-la-Triste :-) Je remplirai mes yeux d'océan et de ciels gris et bleus et rouges, au gré des fantaisie du soleil. Et rechargerai mes poumons d'embruns et d'air, le vrai, celui qui vous donne envie de vous lever le matin.

La Bretagne me fait toujours cet effet : une nature brute et majestueuse au pouvoir revigorant.

Youpiie !!


- 5,5 today :-) la la la !

voilà, c'est dit, en coup de vent avant de partir, now, là, tout de suite, avec mon namoureux, sur une terrasse, au soleil (s'il revient), en compagnie de Totoche, siroter un café et un Perrier ("c'est fou") Citron :-)

... et moi qui croyais que j'avais atteint un pallier parce que ça bougeait plus depuis deux jours...

Mon petit frère en Alsace


Je l'ai déjà dit, je sais, mais j'aime bien me répéter. Mon petit frère est parti vivre sa vie en Alsace. Il est content, donc moi aussi. Il y a bien quelques 200 ou 300 ou 400 (?) kilomètres qui nous séparent, mais cela reste une distance plus que raisonnable pour l'homme-(la femme)-moderne-à-carrosse-surtout-quand-le-dit-engin-est-une-Saab-prononcez-Zâââb-avec-emphase ;-)
Donc le voilà loin (même si tout est relatif), et ne me demandez pas plus de précisions, ho ! comme vous l'avez vu plus haut, la géographie, la géométrie dans l'espace et l'orientation à l'aveugle ne sont pas mon fort ! Et bon, c'est vrai que ces derniers temps on ne se voyait plus si régulièrement, mais il suffisait de lui téléphoner et hop ! nous étions quelques minutes plus tard en train de siroter un café dans la brasserie du coin que nous affectionnions particulièrement, ou, si vous préférez, la seule qui soit un peu sympathique et en tout cas qui soit digne d'accueillir une papp accompagnée de son frère corse.
Il fut un temps où nous allions ensemble au resto, un soir par semaine. Le motif officiel était de perfectionner mon anglais, la règle était simple : ne parler qu'anglais toute la soirée... J'ai bien vite craqué. Ok, ça paraît con, mais essayez ! vous verrez ! Si l'exercice est tout à fait acceptable avec un professeur, il n'en est rien quand vous avez en face de vous votre brother adoré à qui vous voulez VRAIMENT raconter quelque chose qui vous est arrivé, qui vous tient à coeur, qui vous a ému, que vous avez imaginé, etc... parce que, dans ce cas, vous ne pouvez vous contenter de dire ce que vous êtes capable de dire, en vous en fichant complètement de savoir si oui ou non ce charabia reflète le fond de votre pensée. Non, là, vous savez très bien ce que vous voulez dire, avec toutes les nuances que vous voulez y mettre, et... bouf !... non... vous n'y arrivez pas ! Conclusion : apprendre l'anglais avec une personne qu'on aime, cela n'est amusant que si vous ne l'aimez pas vraiment, ou alors, si vous avez déjà assez progressé tout seul dans votre coin avant de tenter l'expérience et que vous êtes capable de traduire en étranger des sentiments qui ne vous le sont pas toujours. Do you understand ? or not ?
Après ce fiasco linguistique, nous avons intelligemment et bien évidemment décidé de poursuivre nos périples hebdomadaires, mais nous ne faisions plus alors que manger et boire et causer comme tout le monde !
Plus tard, nous avons laissé tomber le rythme hebdomadaire, la vie est ainsi faite et, va savoir pourquoi, nous n'avions plus le temps de nous rencontrer au rythme bien réglé d'un coucou suisse, mais nous nous aimions le temps d'une chanson... euh non ! pas du tout ! nous nous donnions rendez-vous au gré de nos envies, de nos temps libres et de nos angoisses respectives ! Que des bonnes choses en fait.
Or donc voilà, mon petit frère s'envole en Alsace. Je l'ai déjà dit, oui, mais c'était vraiment vrai quand je disais que j'aimais bien me répéter. Et je dois dire qu'il me manque, oui, évidemment, mais pas tant que ça : car... aaahh... la magie de l'informatique fait son oeuvre et nous rapproche puisque je sais qu'il couve mon blog d'un oeil protecteur (eh oui ! corse !) et que moi, je peux m'apercevoir de ses états d'âme en lisant le sien.
Synthèse de tout ça : merci Krys de m'avoir donné l'idée de faire un blog, de m'avoir montré comment faire et tout ça, avec une patience d'ange !

samedi 16 juin 2007

Plus que... zéro fois dormir !!!

Mon namoureux revient ! Mon namoureux revient !
Ouf !
Il a failli ne pas revenir... et moi, bravache pour la forme seulement, j'aurais été triste en vérité...
Mais là, ça y est ! Il est tout près !
Plus que quelques minutes, quelques kilomètres, quelques enjambées, quelques instants à le rêver... et hop ! le crapaud se transformera en prince-très-charmant-sans-cheval-blanc-ou-alors-vapeur ;-)

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Cette après-midi, j'ai nagé... et je suis très fière de ma performance : 15 aller-retours de 25m en 32min, sans m'arrêter, en trouvant mon souffle dès le départ, à un rythme soutenu, sans épuisement.

Pour dire la vérité, la première fois que je me suis remise à nager avec super mam'zelle de ré, nous avions eu tant de mal que pour finir, nous avions battu le record du ridicule puisque en (à peine !) 1h20 nous avions parcouru la distance incroyable de 10 longueurs de 50 mètres, en nous arrêtant souvent, jusqu'à trois fois dans la même longueur !

Voilà... Maintenant, vous comprenez mieux pourquoi je suis si fière de moi ?

Parler parler parler... !

Je crois qu'il faut vraiment avoir confiance... et dialoguer le plus possible !
Ne pas avaler des choses qui font mal sans rien dire ou faire, ça ne fait pas moins mal.
Et on ne sait pas l'aide qu'on donne en faisant preuve d'assez d'amour pour voir l'autre. Ça peut être beaucoup plus utile qu'on croit.

J'ai le sentiment en ce moment qu'on n'est vraiment pas seuls... ils sont tous là, à chaque seconde... il faut les laisser nous utiliser comme moyen de communication.



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"Je vous fais donc une promesse dès maintenant : je ne vous donnerai aucun conseil que je n'aie testé sur moi au préalable. D'ailleurs non : je ne vous donnerai juste AUCUN conseil pour tenter de vous réformer. Est-ce que l'on cherche à convaincre un toxico de décrocher par la parole? A-t-on jamais converti un alcoolique à l'abstinence par quelques arguments bien sentis? Evidemment, non. Car, si vous avez pris ce livre en main, ce n'est pas juste pour régler les éternels problèmes -- qui doit descendre les poubelles ou madame a la migraine ce soir. Non, si vous avez eu l'idée de saisir ce livre au milieu des rutilantes promesses de mes collègues d'outre-Atlantique, c'est que, homme ou femme, vous êtes un GRAND MALADE.

Et vous savez quoi ? Il y a mieux encore : c'est sans doute la meilleure nouvelle de l'année. Moi je ne vous dis surtout pas : "Soignez-vous!" Je me réjouis (pour vous) de votre mal. Moi je ne vous promets surtout pas une quelconque guérison. Je n'espère qu'une chose : que vous compreniez de quoi vous "souffrez" et que vous n'en aimiez que plus encore l'origine de votre affection (dans les deux sens du terme). Car croyez-le ou non, que vous partagiez la vie d'une GARCE ou que vous soyez vous-même une GARCE authentique, c'est probablement la plus belle chose qui vous soit jamais arrivée. J'ai bien dit la plus belle. Pas forcément la plus facile à gérer au quotidien."

(Frédéric Ploton, Les hommes préfèrent les garces, extrait de l'introduction)
Achat compulsif - hier soir :-)
-> vois donc ce qui cloche chez toi! je me suis dit ;-))) <-

vendredi 15 juin 2007

Revenons aux choses sérieuses :


- 4,3 ce matin !!!

Merciii pour ce super beau titre, Monsieur le Magicien de l'Image :-)))

Youpiiiee ! Vous avez vu ? Krys m'a fabriqué un super titre pour mon blog !
Avec des petits pois.
Des lettres en vrac.
Et une couronne de princesse !

Bon il faut le reconnaître, mon titre à moi, était nullissime :-)


On n'est pas forcément seul tout le temps dans cette putain de vie, des fois des anges vous accompagnent un bout de chemin, en passant, en coup de vent... pour que la brise qu'ils créent vous apaisent un peu.
Et c'est bien...

C'est rassurant... même si on ne peut pas savoir quand ils passeront. Ou plutôt si nous les verrons.
Oui, c'est sans doute qu'il faut mieux voir.

"Respire les yeux grand ouverts" -- certains savent que c'est une phrase que j'aime; que j'aime depuis longtemps.
Voir, c'est la porte ouverte à tout le savoir, toutes les découvertes, et tout le bonheur possible.
C'est une fenêtre ouverte sur les âmes, un horizon moins lointain.
Des possibilités infinies de tendresse.
De l'or.


Je ne me sens pas dépassée par les événements, j'essaie de mener ma barque où bon me semble. C'est ça l'important.


Aujourd'hui, j'ai acheté un super kit "arme absolue" anti cellulite et capitons...
"Roc - Promesse tenue" ;-)
Hier matin, j'ai revu une amie que je n'avais plus vue depuis plus de dix ans, voire 15... A vrai dire, on a dû se croiser une fois ou l'autre lorsque nous étions à l'univ... et puis plus rien ! La vie est ainsi faite. Pourtant, l'une comme l'autre, ces dix dernières années, nous avons eu des velléités de reprises de contacts... Et puis non, ben pas vraiment, on n'a jamais réussi ou trouvé le temps ou pris la peine de... et ça n'a jamais abouti!
Alors donc voilà, je me rappelle très bien, lorsque nous étions à l'école, elle avait longuement hésité entre des études d'archéologie ou bien de pharmacie... Aucun rapport, me direz-vous !
Et c'est vrai :-)
La raison l'ayant emporté sur l'envie, elle est devenue pharmacienne. maman de trois enfants (j'ai vu les photos... superbes ! et le dernier n'a que quelques semaines), elle vit avec son mari qui n'est autre que le petit gars dont elle me parlait tout le temps en classe et dont elle était amoureuse... et dont aussi, par moment, elle pensait qu'il n'avait rien à faire d'elle... la vie a prouvé le contraire :-)
Et c'est une belle histoire.
Et puis aussi, ce qui m'a touché, c'est qu'elle n'a pas changé d'un pouce. La même tête, les mêmes expressions, le même sourire... et ces mêmes yeux prêts à bondir sur la découverte !
Bref, je suis heureuse de la savoir pas loin :-)
Bonne nuit à tous.
Aux présents et aux absents, aux gentils et aux méchants, aux beaux et aux pas beaux, aux petits et aux grands, aux enfants et aux grands enfants, aux troubadours sans instrument et aux faussaires à guitare, aux pirates exilés et aux marins à terre, aux amoureux et aux presque amoureux, aux bandits et aux gens sérieux, aux penseurs et aux alarmistes, aux professeurs et aux artistes, et puis aux autres.

mercredi 13 juin 2007

chuut... il dort :-)

c'était pas pour lui que j'disais ça, moi...

mais je crois que ça l'a bercé paske quand je l'appelle il répond pas, il dort peut-être...
alors qu'il fasse de doux rêves
(et qu'il m'emporte).

mardi 12 juin 2007

hééé fieu ! 'te faut pas rirrr avek ça, hein !

- 3,3 ce matin... qui dit mieux ?
Si ça, c'est pas kekchôôz peut-être ?!
En tout cas, moi, je suis ravie... et depuis hier déjà, je n'ai pas le sentiment d'avoir faim... et c'est rassurant :-)

Pour parler d'autre chose, et plus sérieusement, j'ai passé une 'tite soirée sympa avec mam'zelle de ré, une super fille... qui avait le moral dans les chaussettes. Et puis, quand on s'est quittées tout à l'heure, elle était bien. Je dis pas ça pour me lancer des fleurs ;-) mais parce que, souriante, elle est encore plus jolie ! 'Faut dire aussi que son moral de ré avait dégringolé sans motifs très sérieux... alors c'était pas bien difficile qu'il reprenne sa juste place, en hauteur, entre coeur et minois :-)

"et moi? moi, ça fait beau temps que j'ai pas eu de mes nouvelles" (Réggiani - la vieille)

Or donc en voilà.
Des bonnes et des fraîches !
Des comme ça vient, sans ordre ni mobile :-) des comme la mer : qui avancent sans en avoir l'air...

Ce matin, j'ai passé deux heures au téléphone avec les administrations ("Service fiscal de la région w... ne quittez pas.. merci de patienter, nous allons traiter votre appel"... GRRR !) et puis après un huissier de justice pour expliquer à ce beau monde que les taxes qu'ils me réclamaient depuis 2002 (oui ! on régularise en masse par ici... Allléééy ! Tu savais pas ça, peut-être ?) n'étaient pas dues puisque en 2002 justement je n'avais plus l'objet donnant lieu à la taxe.
Résultat : j'ai gagné :-)
Et le plus drôle de l'histoire, c'est que la gentille collaboratrice de l'huissier que j'ai eue en ligne et qui ne voulait pas comprendre que le document qu'elle allait recevoir par fax correspondait à la référence TCZ548/TT (ou kekchôôz du genre), m'a finalement expliqué que c'était pas si simple, voyez-vous, des mises en demeure comme la vôtre, nous en avons envoyé 2.000 hier (puisque je vous dis qu'on travaille en gros !)... J'espère pour eux qu'elles étaient pas toutes comme la mienne, sans fondement... Sinon, y risque pas de faire fortune, ce pey-là.

J'en ai aussi un peu marre d'être loin de mon namoureux de musique et de mots... Les mots, c'est son domaine, il les fait tant jongler que parfois la tête vous tourne. Parfois aussi, il dort, sans parler, j'aime bien le regarder dormir.
Donc comme c'est beaucoup trop long 2 semaines sans se voir, et comme c'est beaucoup trop court 1,5 jours avant qu'on se sépare à nouveau... en revenant de Nantes vendredi soir, je prendrai ma tuture et irai jusque chez lui, et là-bas, 230 km plus loin, je l'emmènerai manger une grillade à sintniklaaslachapelledenot'damôboizzoukekparr2bienentoukdis ;-)

Rien à voir...
Mais c'est quoi la plus chouette race de chien ?
Labrador ? Jack Russell ? Fox-terrier à poil dur ? Les chiens de taille moyenne avec des poils mi-longs, blancs, avec des taches noires qui leur font à tous les coups un eoil-au-beurre-noir et dont j'ai oublié le nom ? Le cocker (mais il paraît qu'ils sont bêtes...) ? Le chien dont j'ai vu la photo tout à l'heure, en fond d'écran d'ordinateur d'une collègue ? Le chien que j'imagine ?
Oui sûrement !

Bonne nuit les petits :-)
"Pom Popom Popom" au revoir...
chuut... il dort... :-)

Help !!!

J'arrive plus à faire des sauts de paragraphe dans un même message...

Pourquoi ?
Pourquoi ?
Pourquoi ?
ben si... ça marche de nouveau... kekchoz m'échappe :-)

j'ai personnalisé mon titre avec paint !!!

... et ça m'a pris un temps fou :-)
pour trouver le bon format... et surtout pour avoir un minimum de précision avec ma souris archi-nulle, à bille et qui ne glisse pas bien :-(
bref, le résultat me plaît assez, rigolo !
j'écoute mon namoureux en écrivant, j'aime bien sa voix... il me manque.
c'est long tout ce temps sans lui.
comme un marin sans tempête, un piano sans ses mains.
Il m'a enregistré sur mon portable la chanson "Le roi a fait battre tambour", c'est triste et c'est beau. Parfois, je l'écoute. Juste comme ça. En souriant :-)
D'ici 10 ans, les vols intérieurs seront supprimés, me dit-il... Et c'est vrai. On ne prendra plus l'avion pour aller de Luxembourg à Nantes, on prendra le train, c'est sûr. D'ici là, la semaine prochaine je m'envolerai quand même pour Nantes. Chouette! Travailler au bord de l'océan :-)
Y'en a qu'ont d'la chance...
mmm... du vent, des embruns, de l'air :-)
Je t'm, granchio mio :-)
(petit message perso en passant ;-)) hi hi !

lundi 11 juin 2007

J+2 : - 2 le matin :-)))

Waw ! J'étais trop contente !
Du coup, j'ai passé une bonne journée au boulot : souriante et confiante :-)
J'aime bien les démarrages qui marchent !
A plus tard, v me préparer à manger (j'ai faim... hi ! hi !)

Ah si encore une chose, mon petit brother adoré est parti en Alsace today... et il me manque déjà. Alors c'est tout simple, j'y ai pensé dans la voiture en revenant du bureau, je vais essayer de trouver un 'tit hôtel sympa, et y passer un we avec mon namoureux. Et v essayer de l'organiser bientôt, du genre début juillet (ou fin juin ? ou mi-juillet ?... max mi-juillet!!!)

Et puis, biz à Krys pour son gentil message :-)

Un petit mot d'explications...

Alors voilà, il fallait le décider, je le savais depuis longtemps. D'ailleurs, je l'avais déjà décidé pas mal de fois... sans succès. Et puis, il y a une dizaine de jours, ça me semblait tout à coup essentiel. Et simple surtout, et nécessaire. Pour moi. Pour moi seulement. Pas pour plaire aux autres, pas pour qu'on m'aime. Pour moi. Pour moi. Pour moi.

J'ai pensé à un programme, qui me paraissait tenir la route, qui soit faisable et efficace. Autoriser ceci, supprimer cela, à quelle fréquence. J'étais rayonnante, fière de moi, enthousiaste... Et puis, dix jours plus tard, je me rends compte que sans garde-fou (j'adore cette expression), je n'y arriverai pas. Il me faut un guide, du soutien, de la discipline...

Vendredi soir, j'ai osé !
J'ai été sur le site dont j'avais entendu dire du bien pour me rendre compte de visu de ce que la méthode valait, du caractère sérieux...

Eh bien je suis ravie d'avoir franchi le premier pas.
J'ai reçu un diagnostic gratuit de mon alimentation actuelle, un courrier à remettre à mon médecin, un commentaire encourageant sur l'objectif que je me suis fixée, une estimation du temps que ça prendra, des conseils précieux en tous genres,...

Ca ne m'a coûté que 38 € et un peu de courage.
41 kilos en moins, voilà mon objectif, pas plus, pas moins...
En fait si... 46 serait l'idéal; et pourtant je me suis fixée 41 ! C'est déjà pas mal et si je tiens bon, cela devrait prendre entre 13 et 14 mois, toute une vie ! et si rapide, pourtant !

J'ai choisi le plan le plus restrictif, avec un premier mois plus difficile pour accélérer le processus au démarrage; je suis rassurée parce que je peux ralentir le rythme à tout moment. Il suffit d'un clic.

J'ai commencé samedi. Et ce soir, après deux jours, je suis fière de moi.
Mais c'est difficile, ça me fait peur.

Et puis ca me rend de bonne humeur, parce que je me sens confiante. Pas sereine, mais confiante.
Si c'est important pour moi (pour moi), alors je pourrai réussir !

Tout est possible, chaque jour nous donne un autre possible. C'est ce que je me dis.
Avant d'aller dormir... :-)

dimanche 10 juin 2007

c'est le deuxième jour !

et tout va bien