dimanche 17 juin 2007

Mon petit frère en Alsace


Je l'ai déjà dit, je sais, mais j'aime bien me répéter. Mon petit frère est parti vivre sa vie en Alsace. Il est content, donc moi aussi. Il y a bien quelques 200 ou 300 ou 400 (?) kilomètres qui nous séparent, mais cela reste une distance plus que raisonnable pour l'homme-(la femme)-moderne-à-carrosse-surtout-quand-le-dit-engin-est-une-Saab-prononcez-Zâââb-avec-emphase ;-)
Donc le voilà loin (même si tout est relatif), et ne me demandez pas plus de précisions, ho ! comme vous l'avez vu plus haut, la géographie, la géométrie dans l'espace et l'orientation à l'aveugle ne sont pas mon fort ! Et bon, c'est vrai que ces derniers temps on ne se voyait plus si régulièrement, mais il suffisait de lui téléphoner et hop ! nous étions quelques minutes plus tard en train de siroter un café dans la brasserie du coin que nous affectionnions particulièrement, ou, si vous préférez, la seule qui soit un peu sympathique et en tout cas qui soit digne d'accueillir une papp accompagnée de son frère corse.
Il fut un temps où nous allions ensemble au resto, un soir par semaine. Le motif officiel était de perfectionner mon anglais, la règle était simple : ne parler qu'anglais toute la soirée... J'ai bien vite craqué. Ok, ça paraît con, mais essayez ! vous verrez ! Si l'exercice est tout à fait acceptable avec un professeur, il n'en est rien quand vous avez en face de vous votre brother adoré à qui vous voulez VRAIMENT raconter quelque chose qui vous est arrivé, qui vous tient à coeur, qui vous a ému, que vous avez imaginé, etc... parce que, dans ce cas, vous ne pouvez vous contenter de dire ce que vous êtes capable de dire, en vous en fichant complètement de savoir si oui ou non ce charabia reflète le fond de votre pensée. Non, là, vous savez très bien ce que vous voulez dire, avec toutes les nuances que vous voulez y mettre, et... bouf !... non... vous n'y arrivez pas ! Conclusion : apprendre l'anglais avec une personne qu'on aime, cela n'est amusant que si vous ne l'aimez pas vraiment, ou alors, si vous avez déjà assez progressé tout seul dans votre coin avant de tenter l'expérience et que vous êtes capable de traduire en étranger des sentiments qui ne vous le sont pas toujours. Do you understand ? or not ?
Après ce fiasco linguistique, nous avons intelligemment et bien évidemment décidé de poursuivre nos périples hebdomadaires, mais nous ne faisions plus alors que manger et boire et causer comme tout le monde !
Plus tard, nous avons laissé tomber le rythme hebdomadaire, la vie est ainsi faite et, va savoir pourquoi, nous n'avions plus le temps de nous rencontrer au rythme bien réglé d'un coucou suisse, mais nous nous aimions le temps d'une chanson... euh non ! pas du tout ! nous nous donnions rendez-vous au gré de nos envies, de nos temps libres et de nos angoisses respectives ! Que des bonnes choses en fait.
Or donc voilà, mon petit frère s'envole en Alsace. Je l'ai déjà dit, oui, mais c'était vraiment vrai quand je disais que j'aimais bien me répéter. Et je dois dire qu'il me manque, oui, évidemment, mais pas tant que ça : car... aaahh... la magie de l'informatique fait son oeuvre et nous rapproche puisque je sais qu'il couve mon blog d'un oeil protecteur (eh oui ! corse !) et que moi, je peux m'apercevoir de ses états d'âme en lisant le sien.
Synthèse de tout ça : merci Krys de m'avoir donné l'idée de faire un blog, de m'avoir montré comment faire et tout ça, avec une patience d'ange !

3 commentaires:

prin-prin a dit…

Vous avez vu ?
C'est la 3ème x que je remercie Krys publiquement... non mais çaa vaa pââââs ???
Euh... bon... demain, j'arrête ! promis !

aeroth a dit…

HAHAHAHAHAHAAHA ......ben là, çaaaa vaaa paaas ;)

Totof a dit…

bé non arrête pô!!!y a pô d'souci hein...ET si tu pouvais parler QUE de moua, ce serait trop cool!!hahahahahahahaha
naaaan j'plaisante...merci hein...